Quiche ou pas quiche?
L’histoire :
Agatha est une femme énergique et affirmée, peut-être un peu trop. Lorsqu’elle décide de prendre sa retraite et de s’offrir le cottage dont elle a toujours rêvé elle ne se doutait pas de ce qui l’attendait, ni comment elle allait en être transformée.
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.
Editeur :Editions Albin Michel – 324 pages | Sortie : 01/06/2016
L’auteur :
Née en 1936 à Glasgow, Marion Chesney alias M.C. Beaton a été libraire et journaliste avant de devenir un des auteurs de best-sellers les plus lus de Grande-Bretagne avec ses deux séries de romans policiers : Hamish MacBeth et surtout Agatha Raisin (plus de 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde).
Mon avis :
Un vent de fraicheur que ce roman. Alors je le dis tout de suite, ne vous attendez pas à du polar qui vous scotchera sur place, non, vous aurez plutôt droit à une lecture souriante et agréable.
Car c’est là tout l’attrait du roman, un personnage -Agatha Raisins – qui est terriblement attachante. Un petit bout de femme qui a su gérer sa carrière et son entreprise et qui, à l’heure de la retraite souhaite vivre son rêve en fuyant Londres pour le village de Carsely et son cottage. Elle qui pensait couler des jours heureux va vite déchanter. Faute aux habitants et leur communauté, faute à son caractère particulier. Elle va toutefois vouloir s’attirer, en trichant un peu, les bonnes grâces des habitants. Mais c’était sans compter sur le décès d’un homme après l’absorption de la quiche qu’elle avait fourni.
Le ton du roman est très simple et vous vous surprenez à avoir le sourire en lisant en ses pages.Ici pas de violence gratuite, pas de côté obscure, rien qu’une intrigue agréable et qui vous détend. Miss Raisins est une femme qui sait où elle va et qui ne lâche pas une idée et/ou intuition facilement. Heureusement pour elle, malgré son éloignement de Londres elle reste proche de Roy, un ancien employé, farfelu mais pas que. La clé de ce roman est dans l’univers que créé l’auteur, un mélange d’Agatha Christie et de Bridget Jones! L’auteur vous fait voyager dans les cottages des Costwolds, un cadre unique qui appelle à la sérénité ou au meurtre…
Comme je le disais, ne vous attendez pas à rester bouche bée devant l’épilogue de cette intrigue, mais plutôt comme un peu orphelin des Agatha, Roy, Bill et du Colonel James Lacey .
Le style
L’auteur réussit à donner un envergure à Agatha par des mots simples et des situations comiques s’alternant avec des moments d’agacements. Les descriptions succinctes des cottages suffisent à vous donner l’envie de faire vos valises et de filer vous reposer. Le rythme est continu, sans faiblir et finit par s’accélérer sur la fin.
Mon petit point positif :
Un second tome est déjà paru, l’adaptation TV est déjà acquise par France 3 et 2 autres tomes devraient bientôt être traduits, que demander de plus.
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