Une saga familiale, tout en douceur
Editeur : Editions Livre de poche- 520 pages
Ma note: 3.5 /5
L’histoire :
La jeune Alexis profite des ses vacances en Crète pour découvrir les secrets que cache la vie de sa mère. Elle y découvre l’existence d’une île, devenue une léproserie il y a quelques décennies et qui est liée à sa famille.
Mon avis :
C’est un roman qui m’a été vivement conseillé par diverses personnes, certaines me connaissant bien,d’autres non. Je n’ai pas été franchement déçu, j’ai terminé le livre mais le premier mot qui me vient à l’esprit est “mou”. Non pas que l’histoire est inintéressante, j’ai d’ailleurs découvert un passage de l’histoire de la Crète que je ne connaissais pas, ni même que les périodes durant lesquelles se déroule l’histoire me laisse insensible, au contraire. En fait j’ai attendu, en vain, le moment où on passerait à la vitesse supérieur.
Il y a des belles émotions dans le roman, beaucoup d’amour, paternel et passionnel, des passages qui nous montre le meilleur et le pire de l’être humain. Seulement je n’ai pas été plus touché que cela, je vous rassure je ne suis pas un coeur de pierre 😉
Le style est simple et clair, pas de grandes descriptions, et même je trouve celles de l’île et de la léproserie très belles, très humaines.
J’ai cru par moment que j’allais enfin m’enthousiasmer pour le roman, comme lorsque l’on a abordé l’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale… mais non calme plat, on passe d’une époque à la suivante, comme l’on tourne les pages du journal, faits après faits, guettant le déclic, mais de déclic je n’en ai pas eu. C’est dommage car l’histoire, mais ce n’est que mon avis, aurait pu/dû être plus haletante.
Je ne regrette pas ma lecture néanmoins car on y apprend beaucoup sur l’histoire du pays et que les personnages sont attachants. D’ailleurs je penses que c’est la sympathie pour ces derniers notamment Maria et Giorgis qui font que j’ai lu le livre jusqu’au bout.
Mon petit point positif :
L’histoire de l’île de Spinalonga m’était totalement inconnue, ni même celle de la guérison de la lèpre. J’ai aimé ce côté historique du roman.
Dommage que tu n’aies pas eu le déclic! Il me tenterait bien malgré tout 🙂
Oui j’en suis le 1er surpris mais je penses qu’il te plaira 😉