Les animaux prennent le pouvoir
L’histoire :
Les animaux sous la conduite de sages conseils décident un jour de chasser les humains qui les assouvissent de la ferme et de la gérer entre animaux. Mais les rênes du pouvoir ont tendances à changer les hommes, les animaux seront-ils différents?
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu’à ce qu’on puisse lire parmi les commandements : ” Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. “
Editeur :Editions Folio – 151 pages | Sortie : 04/01/1984
L’auteur :
George Orwell (de son vrai nom Eric Blair) est né aux Indes en 1903 et a fait ses études à Eton. Sa carrière est très variée et beaucoup de ses écrits sont un rappel de ses expériences. De 1922 à 1928 il sert dans la police indienne impériale. Pendant les deux années suivantes il vit à Paris puis part pour l’Angleterre comme professeur. En 1937 il va en Espagne combattre dans les rangs républicains et y est blessé. Pendant la guerre mondiale il travaille pour la B.B.C., puis est attaché, comme correspondant spécial en France et en Allemagne, à l’Observer. Il meurt à Londres en janvier 1950.
Mon avis :
De l’auteur je connaissais surtout 1984, un roman qui m’a beaucoup marqué. Et bien La ferme des animaux n’est pas en reste. Il s’agit là d’une belle satire du pouvoir et de la politique. Étrange d’ailleurs comme il est – encore – facile de faire le parallèle avec notre société dites moderne.
Les animaux de la ferme aspirent donc à ne plus subir le joug de l’homme et à jouir – équitablement de leur production. Pour cela ils fomentent, sous l’impulsion des cochons – plus lettrés que les autres animaux , une révolte. Une fois l’homme chassé de la ferme, ils mettent en place un règlement sous la forme de 7 commandements et se partagent les tâches. Ce qui semble juste à tous sur l’instant cache une nouvelle forme d’exploitation.
Ce qui est attrayant mais effrayant dans ce roman, c’est la perception des uns du pouvoir avec une version visionnaire du bien vivre ensemble, et pour les autres l’attractivité du pouvoir et de toujours s’élever en s’appuyant sur le labeur des autres. La manipulation de foule, pardon, d’animaux est un bel exemple de ce que notre société génère. Le parallèle est fait dans le livre entre ces peuples qui, en recherche d’égalité, on simplement installé un autre despote sur le trône.
Le livre est plaisant par le ton donné et par l’humour froid qu’il affiche. Un bon roman, critique et non critiquable sur notre place et les sociétés en général.
Le style
L’auteur captive le lecteur dès les premières pages avec un style vivant avec un soupçon d’humour. Le style est coulant, les pages s’enchaînent vite et l’on regrette juste de le finir si vite.
Mon petit point positif :
La comparaison des hommes aux animaux, avec une petite note d’humour et de sarcasme, un délice.
Un livre qui me fait très envie depuis que j’ai lu et complètement adoré 1984 ^^ Il faudra que je le lise 🙂
Je ne peux que le conseiller 😉